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La guerre des arbres commence le 13 / Thomas Drimm 2, Didier van Cauwelaert

"En voulant sauver le monde, j'ai peut-être condamné l'espèce humaine..."

 

 

TITRE : La guerre des arbres commence le 13

 

AUTEUR : Didier van Cauwelaert

 

EDITEUR : Albin Michel  

 

PUBLICATION : 2010

 

4ème de couverture :

 

Thomas Drimm, 13 ans moins le quart, est passé du rang de super-héros clandestin à celui d'ennemi numéro 1 des Etats-Uniques. Par sa faute, les végétaux, devenus toxiques, semblent avoir programmé l'extermination des humains.

Que veulent les arbres ? Comment entrer en communication avec eux ? Et, surtout, comment les réconcilier avec nous ?

Plongé au coeur d'un complot diabolique, Thomas dispose de quatre jours pour arrêter la plus hallucinante des guerres.

 

Mon avis :

 

Dans ce second tome des aventures de Thomas Drimm, le lecteur est projeté dans un futur proche, dans une fable écologique remplie d'humour et ce, tout en dénonçant les éléments négatifs de notre société :

 

"Tu t'es demandé pourquoi les arbres et les plantes sont devenus nos ennemis ? Qui a attaqué en premier [...] ? La déforestation, les pesticides, les OGM... Les végétaux ont eu beaucoup de patience, mais ils nous remplaceront sans problème."

 

"Pourquoi passent-ils leur temps à jouer avec les nerfs des gens, à les rassurer puis à les affoler de nouveau par des mauvaises nouvelles aussi fausses, peut-être, que le sont les bonnes."

 

Didier Van Cauwelaert nous conte l'histoire d'un jeune garçon, Thomas Drimm, qui, dans le premier tome "La fin du monde tombe un jeudi", a détruit le bouclier d'antimatière qui protégeait jusqu'à présent les Etats-Uniques de l'invasion des végétaux. Mais, le héros est manipulé par le gouvernement, par la réincarnation d'un scientifique dans son ours en peluche et par des figures féminines : Lily Noctis et Brenda. Si bien qu'il ne sait plus à qui se fier ni si les végétaux sont réellement les agresseurs.

Dans Thomas Drimm, l'auteur invente un univers, tout comme J.K. Rowling l'a fait pour Harry Potter, et emploie un lexique propre tout en s'inspirant d'éléments de notre société :

  • 13 ans moins le quart, qui n'est pas sans rappeler le fameux quai 9 3/4 de la gare de King's Cross.
  • Grippe V : ou grippe végétale, virus qui, selon le ministère des Etats-Uniques, serait transmis par les arbres à la population et végétaliserait l'espèce humaine.
  • Les Etats-Uniques : le monde étant envahi par les végétaux, seul pays existant encore.
  •  L'Etats-Uniquaise : hymne des Etats-Uniques.
  • Colza 800 : modèle de voiture

Didier Van Cauwelaert dresse un portrait cynique de notre société en dénonçant les manoeuvres politiques et le peu d'intérêt que l'homme porte aujourd'hui à la nature et en imaginant l'avenir de la structure sociale. Un avenir peu reluisant dans lequel chaque enfant, dès 13 ans, passe par un rite initiatique : la cérémonie de l'empuçage. Une puce qui suivra l'homme tout au long de sa vie.

 

"On commence par nous contrôler avec les puces cérébrales, nous abrutir par le jeu obligatoire, le formatage idéologique, la peur omniprésente, la répression généralisée, l'interdiction de tout ce qui fait plaisir en dehors du bio, du beau et du bien-être [...]."

 

Avec la série Thomas Drimm, Didier van Cauwelaert nous livre un joli roman jeunesse d'anticipation engagé, écrit avec fluidité et humour.

 

Merci à Blog-o-Book et aux éditions Albin Michel pour ce partenariat

 

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V
<br /> A lire juste aprés Jardin fatal de Patrick Cauvin! Histoire d'être dans l'ambiance...<br /> <br /> <br />
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